Kroll - Le Soir |
Un petit récapitulatif, pour ceux qui auraient vécus sur la planète Mars pendant ces 365 derniers jours: Il y a tout juste un an, la NV-A et le PS sortaient grands vainqueurs des élections. Deux présidents, Bart De Wever et Elio Di Rupo, se retrouvent alors ensemble pour diriger le pays. A ce moment, tous deux y croient et tout semble possible. "Il faut tendre la main aux francophones et personne n'a intérêt à bloquer ce pays", déclarait De Wever. Et pourtant, assez rapidement les négociations s'enveniment et le pays entre dans une crise politique sans précédent. Ce Bart, qui voulait que personne ne bloque ce pays, fini par mettre des bâtons dans les roues des francophones. Les Flamands estiment, quant à eux, que ce sont les francophones qui refusent tout! Chaque front se renforce, avec quelques nuances néanmoins. Les vert de chaque côté du pays tiennent bons et ne s'imagine pas travailler l'un sans l'autre. Elio Di Rupo n'imagine pas, quant à lui, travailler sans la SPA. Bref, un véritable casse-tête chinois qui amena le Palais à se mêler de l'affaire, plus qu'à l'accoutumée. Notre souverain n'a pas chômé durant ces derniers mois afin de trouver une issue à la crise. S'en sont suivies huit missions royales, attention tenez vous bien:
- Bart De Wever, informateur pendant 22 jours
- Elio Di Rupo, préformateur prendant 58 jours avant de démissioner
- Pieters/ Flahaut, un duo de médiateurs
- Re- Bart De Wever qui, cette fois, endossa le rôle de clarificateur
- Johan Vande Lanotte, concilitateur, une des plus longue mission royale
- Didier Reynders, informateur
- Wouter Beke, négociateur
- et enfin, re-Elio Di Rupo comme formateur
levif.rnews.be |
Les citoyens, dans tout ça, en ont ras-le-bol et l'ont prouvé en janvier dernier lors de la manifestation "Shame" mais aussi en février. "La révolution des frites" (un petit clin d’œil aux révolutions arabes) étaient en route. Ils continuent de donner leur "coup de gueule" sur le Belgomaton de site "Le Soir". Quelques opinions prises au hasard:
"Messieurs les politiques, quand commencerez-vous à vous occuper des citoyens plutôt que de VOS "propres" intérêts? Vous rendez-vous compte que nous plongeons vers la pauvreté. Et cela, à cause de vous. Une révolution n'est pas loin.", Christine, 61 ans, Bruxelles.
"L'histoire montre que le nationalisme n'a jamais été une réponse durable aux problèmes d'une société. Tous les partis nationalistes du monde alimentent habilement les frustrations et dressent les uns contre les autres pour asseoir LEUR pouvoir ... absolu", Nicolas, 50 ans, Bruxelles.
"On n'a même plus envie de se battre, d'y croire, de se bouger. Personnellement, je n'ai que 18 ans et je suis déjà lassée, blasée, je ne sais même pas vers quoi on va et limite je m'en fiche.", Emmanuelle, 18 ans, Chaudfontaine.
Si vous souhaitez, vous aussi, vous exprimer: http://belgomaton.lesoir.be/#/home
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