Bienvenue à tous!

Sur ce blog, vous pourrez trouver la séléction des élèments d'actualité belge qui m'ont marqués. En un clin d'oeil, vous pourrez lire des informations colorées, tantôt sérieuses, tantôt plus légères mais toujours avec une touche de fraîcheur!

Bonne lecture!


lundi 13 juin 2011

Joyeux anniversaire!

Kroll - Le Soir
De nombreux rôles en "-eur" (dont on ne connaissait parfois pas l'existence!), huit missions royales et un nombre incalculable de réunions plus tard, on en est toujours au même point qu'il y a un an: un pays sans gouvernement! Alors que les francophones et les Flamands ne cessent de se renvoyer la balle, les citoyens belges se fatiguent de plus en plus...

Un petit récapitulatif, pour ceux qui auraient vécus sur la planète Mars pendant ces 365 derniers jours: Il y a tout juste un an, la NV-A et le PS sortaient grands vainqueurs des élections. Deux présidents, Bart De Wever et Elio Di Rupo, se retrouvent alors ensemble pour diriger le pays. A ce moment, tous deux y croient et tout semble possible. "Il faut tendre la main aux francophones et personne n'a intérêt à bloquer ce pays", déclarait De Wever. Et pourtant, assez rapidement les négociations s'enveniment et le pays entre dans une crise politique sans précédent. Ce Bart, qui voulait que personne ne bloque ce pays, fini par mettre des bâtons dans les roues des francophones. Les Flamands estiment, quant à eux, que ce sont les francophones qui refusent tout! Chaque front se renforce, avec quelques nuances néanmoins. Les vert de chaque côté du pays tiennent bons et ne s'imagine pas travailler l'un sans l'autre. Elio Di Rupo n'imagine pas, quant à lui, travailler sans la SPA. Bref, un véritable casse-tête chinois qui amena le Palais à se mêler de l'affaire, plus qu'à l'accoutumée. Notre souverain n'a pas chômé durant ces derniers mois afin de trouver une issue à la crise. S'en sont suivies huit missions royales, attention tenez vous bien:

  • Bart De Wever, informateur pendant 22 jours
  • Elio Di Rupo, préformateur prendant 58 jours avant de démissioner
  • Pieters/ Flahaut, un duo de médiateurs
  • Re- Bart De Wever qui, cette fois, endossa le rôle de clarificateur
  • Johan Vande Lanotte, concilitateur, une des plus longue mission royale
  • Didier Reynders, informateur
  • Wouter Beke, négociateur
  • et enfin, re-Elio Di Rupo comme formateur
levif.rnews.be
337 jours et huit missions plus tard, on en est toujours au même point. Et ce n'est pas faute d'avoir essayé! La volonté de Bart De Wever et de sa NV-A est perpétuellement remise en cause. Le président du MR (Charles Michel) et la présidente du CDH (Joelle Milquet) sont les premiers à le dire à qui veut bien l'entendre!

Les citoyens, dans tout ça, en ont ras-le-bol et l'ont prouvé en janvier dernier lors de la manifestation "Shame" mais aussi en février. "La révolution des frites" (un petit clin d’œil aux révolutions arabes) étaient en route. Ils continuent de donner leur "coup de gueule" sur le Belgomaton de site "Le Soir". Quelques opinions prises au hasard: 

"Messieurs les politiques, quand commencerez-vous à vous occuper des citoyens plutôt que de VOS "propres" intérêts? Vous rendez-vous compte que nous plongeons vers la pauvreté. Et cela, à cause de vous. Une révolution n'est pas loin.", Christine, 61 ans, Bruxelles.


"L'histoire montre que le nationalisme n'a jamais été une réponse durable aux problèmes d'une société. Tous les partis nationalistes du monde alimentent habilement les frustrations et dressent les uns contre les autres pour asseoir LEUR pouvoir ... absolu", Nicolas, 50 ans, Bruxelles.

"On n'a même plus envie de se battre, d'y croire, de se bouger. Personnellement, je n'ai que 18 ans et je suis déjà lassée, blasée, je ne sais même pas vers quoi on va et limite je m'en fiche.", Emmanuelle, 18 ans, Chaudfontaine.

 Si vous souhaitez, vous aussi, vous exprimer: http://belgomaton.lesoir.be/#/home

jeudi 9 juin 2011

Un fou rire après un reportage digne de l'ancienne émission "Strip Tease"


François De Brigode, le présentateur officiel du JT de 19h30 sur la RTBF, n'a pu retenir son fou rire après la diffusion d'un reportage digne de l'ancienne émission "Strip Tease". Un reportage néanmoins interpellant...

Accident de tram à la Côte: toujours aucune explication

Oostduinkerke a été le théâtre d'un accident de tram tout aussi incroyable qu'exceptionnel, hier dans l'après-midi. Une vingtaine de blessés sont à dénombrer dont le conducteur, toujours dans un état critique. Aucune explication n'a encore été avancée.

L'accident survenu hier sur une ligne de tram longeant la côte en a choqué plus d'un. Alors que le conducteur effectuait son service normal, il a heurté une grue qui se trouvait dans une des zones de travaux de la ligne. Il était déjà passé plusieurs fois sur ce tronçon auparavant mais la grue ne s'y trouvait pas, d'où la probable surprise. Il semblerait que le conducteur ait bien respecté les limitations de vitesses dans cette zone (30 km/h). Les causes de l'accident restent donc toujours indéterminées. Une reconstitution, la semaine prochaine, devrait permettre d'y voir un peu plus clair.

Source Le Soir
La ministre flamande de la Mobilité, Hilds Crevits (CD&V), a rendu visite ce matin à la société de transports en commun De Lijn West-Vlaanderen. Elle souhaite, au vu du caractère exceptionnel de l'accident, qu'une enquête sur les systèmes de sécurité soit menée. Les résultats devraient arrivés dans quelques semaines. 

mercredi 8 juin 2011

Kroll - Source Le Soir

Elio Di Rupo s'est remis au travail: budget et consultations au programme

C'est aujourd'hui qu'Elio Di Rupo sortait de sa convalescence, suite à une opération aux cordes vocales. Il s'est donc remis au travail, a repris ces consultations et a fait ses premières déclarations, calmement et en petits groupes. "Il faut un mix d'efforts" en ce qui concerne le budget. Le ton est donné.

Source La Libre Belgique
Se mettre tous au travail pour permettre au nouveau budget de voir le jour voilà ce qu'Elio Di Rupo a déclaré aux journalistes, reçus en petits groupes pour préserver sa voix au maximum. C'est ce qui est ressorti des entretiens, menés par le formateur, avec les représentants du Comité de monitoring sur le budget et le secrétaire d’Etat à la lutte contre la fraude Carl Devlies. Il a rappelé qu'il fallait un « mix » dans les efforts à réaliser pour arriver à l’équilibre en 2015 entre diminution des dépenses et recettes nouvelles.Il a également insisté sur l'importance du système d'indexation des salaires pour maintenir les pouvoirs d'achat.C'est important tant pour les citoyens que pour l'économie.

Les consultations reprennent de plus belles dès demain avec le vice-premier ministre et ministre du budget Guy Vanhengel, ce qui lui permettra de compléter son information sur le budget. Vendredi, ce sera au tour des présidents du CD&V Wouter Beke et du MR Charles Michel. Il verra le président de la N-VA Bart De Wever samedi.Ces entretiens concerneront des sujets sociaux comme l'asile, l'immigration et la Justice.

Des grèves en plein examens... du bazar assuré!

http://www.archiefsolidair.org/
Liège ce matin. De nombreux étudiants, stressés en cette période cruciale de fin d'année, se sont retrouvés sur le carreaux...ou plutôt seuls à l'arrêt de bus. Les mécanos de la TEC (Transports En Commun de Wallonie) ont décidé de marquer leur ras-le-bol. Irresponsable et insensé s'exclament les établissements scolaires, outrés d'une telle attitude.

Le mois de juin est synonyme, pour de nombreux étudiants, de stress. Ils s'y adaptent et se préparent activement en révisant et en extrapolant toutes les questions possibles. Mais comment faire pour mettre toutes les chances de son côté quant, le matin du dit-examen, le bus n'arrive pas. Le stress monte d'un cran. L'heure tourne désespérément, le monde s'agglutine jusqu'à ce que l'info arrive enfin. Pas de bus à Liège. Grève sauvage! Voilà ce que les étudiants de Liège ont vécu ce matin. Certains ont su rentré chez eux et trouvé une bonne âme pour les conduire vaille que vaille. D'autres moins chanceux, ont du se résigner à rester chez eux.

Les écoles n'ont pas été affectées de la même manière partout où le taux d'absentéisme varie fortement. Néanmoins, cette grève suppose une réorganisation des examens pour les élèves absents aujourd'hui. Selon les cas, il y a deux possibilités différentes, qui ne sont encore que des hypothèses. Un élève qui n'a pas eu de difficultés dans sa scolarité ne devra probablement pas représenté l'épreuve. Par contre, celui qui éprouve des difficultés devra repasser l'examen à une date ultérieure. Lorsque cela s'avérait possible, les enseignants ont donné à ceux qui sont arrivés en retard le même temps que leurs collègues. Willy Monseur, inspecteur général à la ville de Liège, déclarait dans le quotidien "Le Soir": «Clairement, cette grève a fortement perturbé le déroulement des examens. On ne peut donner une ligne de conduite absolue car les cas sont très différents. On attend de voir l’ampleur de la situation. »


Source Le Soir
La FAPEO (Fédération des Associations de Parents d'Elèves de l'Enseignement Officiel) regrette qu'il n'y a pas eu de préavis. Elle déclarait également dans le quotidien "Le Soir": « On peut comprendre le désarroi des mécanos du TEC-Liège mais ils auraient dû prévenir à l’avance, en déposant un préavis de grève. La période des examens est une période de stress pour les étudiants et les parents. Il n’y a pas besoin d’en rajouter. Les conditions ne sont plus réunies pour que les enfants arrivent dans de bonnes conditions à leur examen. Ca n’a pas de sens. Les enfants ne doivent pas pâtir des bêtises des adultes. D’autant qu’encore une fois, ce sont les enfants qui sont déjà dans des difficultés familiales ou environnementales – loin de l’école par exemple – qui en pâtissent le plus. »

mardi 7 juin 2011

Démission en suspens au Soir

Source Le Soir
C'est officiel et tous les médias en parlent. La rédactrice en chef du quotidien "Le Soir", Béatrice Delvaux a démissionné ce lundi. La direction et l’administrateur délégué de Rossel (groupe de presse détenteur du quotidien) ont bien pris en compte son acte mais le laisse néanmoins en suspens.

Elle estime ne plus avoir suffisamment de champ d'action pour mener à bien la gestion des ressources humaines au sein de la rédaction. Elle a donc décidé de présenter sa démission. A l'origine de cet acte: un incident qui oppose la rédaction en chef et la direction du Soir, aux représentants des journalistes. Ce malaise est survenu suite à l’envoi de trois courriers concernant des comportements inappropriés identifiés par les chefs de service. Bernard Padoan,  le président de la Société des journalistes professionnels du Soir (SJPS), a déclaré que ces recommandés sont "injustes et disproportionnés". Il va même plus loin en déclarant à La Libre Belgique que ce malaise "dépasse largement les 3 recommandés envoyés par la direction".

 Cette démission est tenue en suspens par la direction et l’administrateur délégué. Ils reconnaissent que la contribution déterminante de Béatrice Delvaux au projet éditorial du Soir en tant que rédactrice en chef depuis dix ans est à souligner. Elle continuera à exercer son mandat jusqu’à nouvel ordre mais a néanmoins expliquer sa démarche à sa rédaction ce matin, lors d'une réunion spéciale.

Une assemblée générale de la SJPS devrait se tenir cette après-midi.